Une patiente arrive avec une douleur au genou et peut à peine poser le pied au sol.

« Après le premier soin d’il y a 2 semaines j’étais beaucoup mieux (sciatique), plus aucune douleur et tout d’un coup, le WE dernier, le lundi de Pâques, en voulant faire un test de corde à sauter, dès le premier mouvement le genou a claqué ».

Je sens de la tristesse sur ce genou.

« Je suis triste de ne pas pouvoir marcher »

La patiente sent peut-être aussi de la tristesse déjà préalablement enregistrée dans ce genou et mise en évidence par la blessure. Sachant que c’est le genou droit, symbolique masculine, je lui demande s’il y a eu des décès d’hommes proches dans son histoire personnelle.

« Mon père il y a longtemps..»

Les émotions stockées et non libérées n’ont pas de date de péremption. En évoquant son père des charges émotionnelles de tristesse se mettent en évidence. Je lui propose une méditation pour harmoniser la relation avec son père, être en paix et faire son deuil.

Le genou se libère, mais il en reste.

« Il y a eu d’autres décès de proches ? »

« Mon oncle dont j’étais proche. »

D’autres émotions se manifestent dans le genou. En travaillant dessus une très grosse libération se produit.

« Votre oncle s’appelait comment ? »

« François »

« Et votre blessure s’est produite quel jour ? »

« Le lundi de Pâques !»

« Vous voyez le lien, le facteur déclenchant ? C’était le jour du décès du pape François.»

Son corps et son subconscient ont résonné inconsciemment avec cet événement extérieur et affiché la blessure du deuil de l’oncle François qui n’avait pas été digéré.

« Ah oui je n’avais pas réalisé !»

La patiente repart en marchant naturellement, plus de douleur.

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Une femme arrive en consultation, elle ne va pas bien du tout, très mal côté gauche, jambe gauche, oppressée, impression de porter un poids, peur de tout.

Parmi les questions que je lui pose en début de consultation elle me répond que son père est décédé en 2005, après avoir été hémiplégique côté gauche pendant ses dernières années.

Je lui fais remarquer la similitude avec ses propres douleurs et l’anniversaire tout rond de son décès, 20 ans.

« Ah oui, je n’avais pas remarqué »

Je lui propose une méditation relative à son père afin d’harmoniser leur relation, afin qu’elle soit en paix.

Il se révèle qu’il est toujours collé à elle, elle ne veut pas le lâcher. J’invite à ce que chacun se retrouve libre de suivre son parcours en paix. Quand elle ose lâcher prise, beaucoup de peur émerge de son ventre. Puis tout s’apaise.

J’harmonise ensuite la relation avec sa mère décédée aussi en 2005. La relation était plus tendue, des rapports d’égo, d’autorité, mais pas de méchanceté.

Et enfin on travaille sur le décès de sa grand mère qui s’est produit à ses 10 ans et qui résonnait fortement aussi. Je nettoie un très gros poids en elle, une notion de refus.

Suite à ces harmonisations je lui demande comment elle va.

« Bien, j’ai des fourmis partout ! »

Le soin se complète en nettoyant dans les lombaires des traces d’anesthésie de ses 2 FIV, en libérant des tensions consécutives à une chute sur le coccyx et une douleur dans le genou gauche.

Elle marche un peu. Elle ne sent plus de douleur.

On fixe un rdv de contrôle dans 2 semaines car d’autres couches de tensions peuvent se soulever d’ici là.

« Oh ce sera l’anniversaire de papa ! »